Dernièrement que je me retirai chez moi, délibéré autant que je pourrai, ne me mêler d'autre chose que de passer en repos et à
part ce peu qui me reste de vie, il me semblait ne pouvoir faire plus grande faveur à mon esprit, que de le laisser en pleine oisiveté, s'entretenir soi-même, et s'arrêter et se rasseoir en soi :
ce que j'espérais qu'il peut meshui faire plus aisément, devenu avec le temps plus pesant et plus mûr.
Confiné, je relis beaucoup. C'est dans ces moments-là que l'on apprécie une bibliothèque bien fournie.
Hier soir,achevée la lecture du Vicaire de Wakerfield, j'ai commencé Le Sursis de Sartre. Je poursuivrai avec La mort dans l'âme . Quand le temps du virus sera passé, je me procurerai L'âge de raison qui a disparu de ma bibliothèque(les livres de poche prêtés ne reviennent jamais)
Les fleurs du pommier du japon et des lauriers-tin ne sont plus guère qu’un souvenir.
Fleurissent maintenant, outre les lilas, le marronnier, l’aubépine et les tamaris…
C’est moi qui ai planté le marronnier il y a maintenant une quinzaine d’année après en avoir observé de fort beaux dans les villages voisins ce qui me parut d’un bon augure pour cet arbre qui représente, au même titre que les lilas, beaucoup pour moi.
Il y avait un marronnier et deux lilas, un blanc et un « lilas », dans le jardin de mon enfance.
Cela amusait beaucoup Jean-Paul
« Je croyais que tu vomissais la famille et les racines, Lucien » me chambrait-il encore il y a tout juste un an…
Les lilas et les tamaris étaient déjà là en Septembre 89.
Il y avait aussi une énorme aubépine, au coin Sud-Est du jardin, mais elle est morte quelques années plus tard à mon grand regret. Heureusement, les oiseaux qui hantent nos haies—il faudra décidément que je vous reparle de nos haies—nous en ont implanté une nouvelle, mieux placée, qui devient magnifique et qui fleurit superbement en ce moment.
À part ça ?
Quelqu’un qui me touche de près a 76 ans aujourd’hui.
et n'oublions pas un anniversaire dont on parle peu : "Il y a soixante-dix ans, le 11 avril 1946, après de nombreux atermoiements, l’Assemblée nationale constituante votait enfin la proposition de loi de Félix Houphouët-Boigny tendant à la suppression « immédiate » du travail forcé dans les colonies françaises. " lire la suite ici .
Un commentaire de Christiane lu aujourd'hui chez Assouline m'ayant opportunément rappelé la canne de Balzac, j'ai effectué une petite recherche et trouvé ceci dont je vous conseille la lecture.
Je retrouve, parmi les commentaires de ce blog, sous un article inoffensif, ce texte virulent:
Bergeret est capable de tout, et de n'importe quoi. Quiconque vient sur ce blog et en parcoure les pages étiques, toutes remplies du fiel de l'impuissant s'attaquant à une internaute qui n'a
d'autre mérite que d'être obscure, mais cependant parfois complimentée, et s'essayant à l'écriture, alors que son milieu d'origine ne l'y prédestinait pas, sacrilège pour un bourgois de la
culture, un charentonnais de la littérature, un qui-rit-de-se-voir-si-beau, - quiconque, donc, vient sur ce blog apprend que "Lucien Bergeret" s'y présente comme un homme de 71 ans, pourvu d'une
épouse, d'une soeur, d'une fille peut-être, "charmant", "érudit", "cultivé", "aimant lire" mais "disposant d'une bonne culture scientifique". Ce qui cache un troll hargneux n'hésitant pas, à
cause de son cerveau malade, à dire tout et son contraire, à manipuler, calomnier..Et à tenter sans arrêt, comme font tous ces pauvres trolls à l'ego aussi dévoyé que dépourvu du moindre sens
moral, de noyer le poisson sous de multiples identités, autant de masques pitoyables, de papier mâché sur des haines recuites. Aujourd'hui, chez Assouline, une certaine Anna nous dit qu'elle
était Bergeret". Aucune véracité dans tout cela, mais peut-être l'élaboration d'une stratégie de fumée pour tenter d'échapper aux conséquences de ses actes. Décidément, M. BERGERET répand
vraiment une odeur plus que nauséabonde...
On aura deviné que ce texte daté du 3 Mars 2014 était signé Clopine.
Ce jour-là, en effet, souhaitant éviter de me faire attaquer pour un "machisme" supposé, j'avais précisé que je n'étais pas un garçon en utilisant chez Assouline la signature Annie qui habituellement signe Lucien Bergeret.
J'avais peut-être évité le macho, mais pas le "bourgeois de la culture".